December… Here we are! This very special time of the year. As we are all dealing with the odds and joys of the holiday season that is at our door, December remains above everything a month filled with traditions. Every year, as I count the days before the celebrations and the well-deserved holiday break, I embrace the spirit of solidarity that often enlightens this period and the little rituals that becomes even more meaningful as the time past by.
So this is Christmas
And what have you done
Another year over
And a new one just begun
Yes, another year’s over and what have I done? As educators and strong defenders of reflective practices (thanks to the excellent webinars that were recently offered on the subject by CEWIL in partnership with CERIC), this famous song is not only a universal call for peace, but it is also an invitation to reflect with the heart, individually and collectively, on what have marked our way over the past year.
On a personal note, I certainly feel that I have a lot to unpack this year. In addition to the major changes in my personal life as my family moved back to my hometown, it is with a mix of emotions that my CEWIL journey is coming to an end. Turning a new page is never easy, and the feelings I have leaving the iHub adventure certainly make me realised how deep was my willingness to participate and somehow contribute to the development of WIL and experiential education in Quebec and Franco-Canada.
As far as I can remember, I’ve always been a strong advocate of experiential learning. As a first-generation student, I am proud and will always be grateful for the privilege I had to pursue higher education. I recognize the value of diplomas, but I also know that the experiences and learning I’ve gained from my international field placement in Nepal and my internship in Togo have had a meaningful and transformative impact on me as a person and a citizen.
During my undergrad studies in international development at McGill, I remember the strong need I had to get out of the classroom and experience the reality of developing countries. In the absence of anything like a WIL office, I also remember the hardships I faced to get the approvals, visas, financial assistance, and academic recognition to integrate these experiences in my curriculum. If competencies were to be developed, perseverance and determination were certainly at its peak… and is still a force to this day.
As WIL and experiential learning become more and more part of the higher education landscape across the country and internationally, my CEWIL experience has been filed with questions, reflections, doubts and a source of endless and passionate discussions with Charlene to better understand how and why WIL seems to resonate so differently within the francophone system of education. The answer is certainly complex and could hardly be summarized in a few words, but in spite of all the efforts invested in delivering a quality translation, language is more complex and is overall a representation of a culture and a system embedded in specific social, structural and political realities.
If a common understanding of WIL and a better understanding of the WIL landscape is a first challenge to overcome, the secret ingredient that is likely to influence our capacity to build a stronger educational system and provide meaningful learning experiences to our students is our capacity to collaborate and create a synergy among all actors of society. Students, parents, employers, government, higher institutional management, professors, professionals, and the community… we all have a shared responsibility towards education. By engaging in new discussions, developing innovative and collaborative approaches, focusing on our common objectives and learning from our differences, we all have an opportunity to make a difference to better support the personal and professional development of our future graduates and tomorrow’s leaders.
While experiential education is moving in the right direction and will certainly continue to evolve rapidly in the next years, there are countless amazing WIL opportunities offered to our francophone students across the country. iHub is now supporting more and more quality projects with our francophone post-secondary institutions. I am very proud of the 27 new projects and 7 new partner institutions that iHub is supporting in the latest round of funding. It has been a privilege and honour to work with these champions, who are really paving the way for the integration of innovative experiential approaches into their teaching.
Over the past 20 months, I still can hardly find the right words to express my gratitude towards the CEWIL community, and even more especially to my amazing colleagues who have taught me so much. It has been a real privilege to be part of this engaged and highly competent team to launch this impactful program. I am now going back to my passion for international education, but the luggage that I bring with me will continue to influence my vision of higher education. Warm thank you to all my CEWIL friends and colleagues, particularly to Charlene, who have provided me with a new model of leadership that is authentic, empowering and truly inspirational.
Wishing you happy and restful holidays with your loved ones. Cheers to a happy, healthy and successful new year… and lots of exciting WIL projects!
Sincerely,
Kim
Décembre… déjà cette période si spéciale de l’année. Alors que nous nous préparons aux célébrations de la période des Fêtes, le mois de décembre demeure surtout et avant tout celui des traditions. Chaque année, alors que je compte les jours qui précèdent les festivités et les congés bien mérités qui les accompagnent, je me laisse envahir par l’esprit de solidarité qui illumine cette période et me laisse porter par les petits rituels qui deviennent encore plus signifiants au fil du temps. Pour paraphraser la chanson de John Lennon :
Noël est arrivé
Et qu’avez-vous accompli
Une autre année s’est écoulée
Et une nouvelle vient de commencer.
Oui, une autre année s’est écoulée, et qu’ai-je accompli? En tant qu’éducatrices et éducateurs, et à titre de personnes qui défendent les pratiques de réflexion (grâce aux excellents webinaires récemment offerts sur le sujet par ECAIT en partenariat avec le CERIC), cette célèbre chanson constitue non seulement un appel universel à la paix, mais elle est également une invitation à réfléchir avec le cœur, individuellement et collectivement, sur les événements qui ont marqué la dernière année.
Sur le plan personnel, j’ai l’impression que beaucoup de choses me sont arrivées cette année. En plus des grands changements dans ma vie personnelle, alors que ma famille retourne dans ma ville natale, je suis en proie à un torrent d’émotions en annonçant la fin de mon parcours au sein d’ECAIT. Ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie n’est jamais une chose facile. Les sentiments que j’éprouve en quittant l’aventure iHub me permettent de constater que j’étais réellement investie dans le projet et que j’ai su apporter une part de contribution à l’apprentissage intégré au travail (AIT) et à l’éducation expérientielle au Québec et dans le Franco-Canada.
D’aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours défendu avec ardeur l’apprentissage expérientiel. En tant qu’étudiante de première génération, je suis fière et je serai toujours reconnaissante du privilège que j’ai eu de faire des études supérieures. Je reconnais la valeur des diplômes, mais je sais aussi que les expériences et les apprentissages que j’ai tirés de mon placement en milieu pratique au Népal et de mon stage au Togo ont eu des répercussions importantes et transformatrices sur moi en tant que personne et citoyenne.
Au cours de mes études de premier cycle en développement international à l’Université McGill, je me souviens à quel point je ressentais le besoin d’aller au-delà de la salle de classe pour vivre la réalité des pays en développement. Je me souviens aussi qu’il n’y avait rien qui ressemblait de près ou de loin à un bureau d’AIT. J’ai donc dû surmonter moi-même les obstacles pour obtenir les approbations, les visas, l’aide financière et la reconnaissance scolaire nécessaires pour intégrer ces expériences à mon programme d’études. Si on me demandait quelles compétences j’ai pu perfectionner, la persévérance et la détermination seraient certainement au sommet de la liste. Et ces compétences font toujours partie de mes grandes forces à ce jour.
L’AIT et l’apprentissage expérientiel deviennent progressivement des parties intégrantes de l’enseignement supérieur au pays et à l’étranger. C’est dans un tel contexte que mon expérience chez ECAIT a pu être parsemée de questions, de réflexions, de doutes et de longues discussions passionnées avec Charlene, afin de mieux comprendre comment et pourquoi l’AIT semble perçu différemment dans le système scolaire francophone. La réponse n’est certainement pas simple et la résumer en quelques mots pourrait s’avérer une tâche ardue, mais malgré tous les efforts déployés pour offrir une traduction de qualité, la langue est plus complexe et représente globalement une culture et un système qui s’inscrivent dans des réalités sociales, structurelles et politiques particulières.
L’un des premiers défis à surmonter est l’établissement d’une compréhension commune de l’AIT et d’une meilleure compréhension du contexte de l’AIT. Cela dit, notre capacité de collaborer et de mettre sur pied une synergie parmi les acteurs de la société serait forcément l’ingrédient secret susceptible d’avoir une incidence sur notre capacité à bâtir un système d’éducation plus fort et à offrir des expériences d’apprentissage significatives à nos personnes étudiantes. Ces dernières, de même que les parents, les employeurs, le gouvernement, la direction des établissements, les corps professoraux, les personnes professionnelles et la collectivité, ont une grande responsabilité commune à l’égard de l’enseignement. En participant à de nouvelles discussions, en élaborant des approches novatrices et collaboratives, en mettant l’accent sur nos objectifs communs et en tirant des leçons de nos différences, chaque personne a l’occasion d’apporter de grands changements pour mieux soutenir le perfectionnement personnel et professionnel de nos futures personnes diplômées et des leaders de demain.
L’éducation expérientielle évolue certes dans la bonne direction, et cette évolution connaîtra fort probablement une accélération au cours des prochaines années. Il n’en reste pas moins qu’une myriade d’occasions d’AIT s’offre à nos personnes étudiantes francophones d’un océan à l’autre. À l’heure actuelle, iHub appuie de plus en plus de projets de qualité menés en collaboration avec nos établissements postsecondaires francophones. Je suis particulièrement fière des 27 nouveaux projets et des 7 nouveaux établissements partenaires appuyés par iHub dans le cadre de la dernière série de financements. Ce fut un privilège et un honneur de travailler avec ces championnes et champions, qui ouvrent incontestablement la voie à l’intégration d’approches expérientielles novatrices dans leur enseignement.
Vingt mois se sont écoulés, et j’ai encore du mal à trouver les bons mots pour exprimer ma gratitude envers la communauté ECAIT, et plus particulièrement envers mes formidables collègues qui m’ont tant appris. Ce fut un véritable honneur que de faire partie de cette équipe engagée et hautement compétente pour lancer ce programme percutant. Je retourne à présent à ma passion pour l’enseignement international, mais les apprentissages qui m’accompagneront dans mes valises continueront d’éclairer ma vision de l’éducation supérieure. Un grand merci à l’ensemble de mes proches et collègues chez ECAIT, en particulier à Charlene, qui m’ont présenté un nouveau modèle de leadership à la fois authentique, stimulant et véritablement inspirant.
Je vous souhaite de passer de très joyeuses Fêtes en compagnie de vos êtres chers, et prenez le temps de vous reposer. Que la nouvelle année soit source de joie, de santé, de grandes réussites, et d’une multitude de projets exaltants d’AIT!
Cordialement,
Kim